En parler c'est parfois la clé

Des émotions qui débordent !

En tant qu’être émotionnels, nous sommes traversés par tout un tas d’émotions. Pas besoin d’être hypersensible pour ça, chacun de nous ressent presque en permanence des émotions, et cela contribue d’ailleurs à notre richesse intérieure.

En général, en ce qui concerne nos émotions, nous avons tous tendance à accueillir volontiers celles dites positives, comme la joie ou la paix par exemple. Mais, dès qu’elles sont moins agréables, comme la peur, la colère ou le dégoût, nous avons tendance à vite vouloir les faire taire, à les minimiser, parfois même à les ignorer.

Pour ma part, quand je sens une vague de déprime m’envahir, je suis la première à tenter de la bâillonner par crainte qu’elle ne grandisse trop et ne finisse par m’engloutir… Pas la peine d’en faire tout un plat, concentre-toi sur le positif… Hé hop, c’est reparti pour un tour : enterrée, la déprime… Enfin… seulement pour un moment car, elle reviendra un peu plus tard, c’est sûr, et encore plus forte jusqu’à ce qu’elle soit entendue !

S’il t’arrive, comme moi, de te sentir déprimé ou de vivre des montagnes russes émotionnelles, j’aimerais t’inviter à t’arrêter pour essayer de comprendre ce que tes émotions ont à te raconter. Pourquoi ne pas prendre un moment pour écouter et écrire ce que tu ressens ? Encore mieux, pourquoi ne pas déposer ton lourd fardeau à Dieu ? Ce petit exercice quotidien vaut vraiment la peine, je t’assure car, tu te sentiras plus léger, crois-moi !

Cette chronique « En parler c’est parfois la clé » t’est proposée par le collectif ResKP.
 
Aujourd’hui, c’était la pensée de Géraldine !
N’hésite pas à la partager !😉

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Mais pourquoi et à qui en parler ?

“J’ai travaillé comme infirmière scolaire pendant 10 ans. Au cours de mes années de travail au milieu de collégiens, lycéens et étudiants, j’ai vu passer à l’infirmerie des centaines de jeunes en grande souffrance. Certains venaient me partager leurs difficultés avec leurs parents, d’autres me racontaient qu’ils n’arrivaient pas à gérer leur consommation de produits (le cannabis surtout). J’en ai aussi beaucoup vu pour des crises d’angoisse, pour mal-être, harcèlement, anorexie, etc.  Un jour, j’ai même eu la triste nouvelle d’apprendre par la gendarmerie qu’un de nos élèves s’était ôté la vie. Pourtant il avait eu un suivi psychologique et même psychiatrique depuis des années… J’ai aussi rencontré des parents dépassés par la situation et en quête de conseils et de soutien. Mais l’une de mes observations pendant ces années de travail a été de constater que le partage d’expériences entre jeunes était parfois plus efficace que de longs messages de prévention fait par des adultes.  D’ailleurs, je me souviens d’une fois où j’avais invité une jeune de 19 ans en sevrage toxicomane afin qu’elle raconte son parcours auprès de jeunes de son âge. Ce jour-là, aucun d’eux n’est reparti de la même manière qu’il est arrivé. Et puis, j’ai aussi observé que les ados écoutent parfois plus les conseils de leurs amis que ceux de leurs parents. Je pense donc que le partage d’expérience entre pair est nécessaire.”

Au travers de cette page, nous avons souhaité te mettre en contact des jeunes qui sont sortis de leur galère, mais aussi avec des professionnels formés en relation d’aide.

L’équipe est composée de jeunes ordinaires de 18 à 40 ans, d’une infirmière, de pasteurs, de personnes formées en relation d’aide. Nous sommes à ta disposition pour t’aider, ne reste pas seul(e), “En parler c’est parfois la clé” ! En plus c’est gratuit et confidentiel ! Quel que soit ton problème (addictions, angoisses, rejet, abus, problèmes de famille, harcèlement, solitude, anorexie, etc….) tu trouveras ici un lieu d’écoute avec des personnes bienveillantes qui ne te jugeront pas !

En parler, partager c’est aussi s’apercevoir que tu n’es pas seul(e), que d’autres s’en sont sortis et que c’est possible pour toi aussi !

Je contacte un ResKP.